Ces derniers mois, en dehors des périodes où je travaille sur mes articles et sur mes ateliers, mon bureau était étrangement… en ordre.
Enfin presque.
Ou plutôt, pour être parfaitement honnête, il était un peu moins encombré que d’habitude… ce qui est plutôt mauvais signe dans mon cas.
Cela veut dire que je fonctionne presque au ralenti.
Mon cerveau était en surchauffe!
Depuis trois semaines, un élément majeur a changé: mon Cahier des Délires a réapparu à côté de mon clavier.
Il n’est pas un inconnu pour vous, si vous vous attardez de temps en temps sur Ecriplume.
J’avais déjà parlé de lui (l’article peut être lu ici) il y a quelques années…
Les données techniques de tous les ouvrages que j’ai écrits et publiés depuis que je suis installée en France se trouvent dans ce cahier qui n’a de valeur qu’à mes yeux.
Les codes couleurs, les moindres coordonnées de chaque document, des polices d’écriture, des pages, des illustrations: tout y est répertorié en lettres bâton pour avoir une chance de me relire.
Parce que, il faut bien l’avouer: l’écriture d’une gauchère “corrigée” devenue droitière par obligation, est rarement élégante.
Bref.
Donc, le Cahier des Délires est de sortie…
Ce qui, en clair, a une signification: un nouveau livre est en cours d’écriture…
Les coulisses d’un livre…
Chaque livre a deux histoires: celle que le lecteur lit à travers ses pages, et celle concernant sa propre existence.
Le Trésor Oublié, qui vient de sortir, est une boîte à surprise à plus d’un titre.
Mais deux événements qui y sont liés m’ont beaucoup touchée…
– Lorsque j’ai commencé à l’écrire, j’ai expliqué à mon petit-fils qu’il serait l’un des personnages principaux du récit. J’ai profité de sa visite pour la lui raconter dans les grandes lignes, puis je l’ai entraîné dans mon bureau et lui ai montré la maquette qui prenait forme.
Les livres de cette collection ont une spécificité: je les illustre de très nombreuses photos, ce qui leur donne une atmosphère un peu particulière.
Et, à chaque fois, je demande à un enfant, généralement de mon entourage, s’il aimerait devenir le jeune héros ou la jeune héroïne de l’aventure.
Aurélien avait donc participé à une séance photo très drôle que nous avions menée tous les deux lors de nos moments de tête-à-tête, et je l’avais tenu au courant de l’évolution du travail.
Cette fois-là, c’était la première qu’il voyait l’ouvrage sur écran et qu’il découvrait la mise en scène de son image, accompagnée de personnages parmi lesquels… son Papyno, lui aussi figure clé de l’histoire.
Je n’oublierai jamais l’expression de son visage lorsque j’ai fait défiler les pages devant lui…
Et ses mots d’enfant me disant qu’il trouvait incroyable de “faire un livre avec toi, Mamitine…”.
Lorsque je le lui ai offert juste avant la parution officielle, il m’a confié être prêt à recommencer!
Pourquoi pas?
– La deuxième anecdote liée à ce livre vient de deux petites filles qui, elles aussi, y ont vu leur grand-père, ami de mon Capitaine, auquel j’ai également attribué un rôle dans l’histoire.
Alors que leur papa la leur lisait, elles ont été ravies de le découvrir… Et lorsque lee pages se sont refermées, elles n’avaient qu’une envie: que leur soient présentés les autres personnages… qui, malheureusement, sont , eux, tous nés de mon imagination.
Elles étaient entrées dans le récit au point de vouloir en retrouver les protagonistes…
Pour moi… c’est un cadeau!
Ecriplume
Les photos de Pauline
Les photos utilisées pour la collection de livres d’enfants “Les Histoires de Mamitine” proviennent de plusieurs sources.
Dans le dernier ouvrage, qui sort en ce moment “Le Trésor Oublié ou le Mystère des 5B”, j’ai innové.
Pour la première fois, j’ai demandé à Pauline, une jeune femme dont j’avais vu les photos, si elle serait d’accord que deux d’entre elles soient utilisées pour le livre.
C’est ainsi que deux très belles images de la rivière réalisées par ses soins sont venues enrichir les pages.
Cette rivière, L’Onon, coule devant chez nous, et apporte un charme supplémentaire à la région.
Elle joue un rôle dans l’histoire du Trésor Oublié, et méritait une place de choix.
Grâce à Pauline, elle est sublimée…
Ecriplume
Objectif
J’ai pris l’habitude de commencer mes journées très tôt en consacrant une petite heure à l’étude.
En l’occurence, depuis quelques mois, je lis tout ce qui concerne le métier de l’édition, et j’apprends beaucoup grâce, notamment, aux instances professionnelles.
Hier matin, en consultant le site du Syndicat national de l’édition, j’ai découvert ceci:
Il y a environ 10 000 éditeurs en France… Cette densité est voisine de celle de nombreux pays d’Europe. Bien sûr, il y a les « grandes maisons » – 20 éditeurs ont plus de 5 000 titres chacun – et il y a les « petites structures éditoriales » – environ 5 000 éditeurs ont moins de 10 titres chacun.
Dans mon cas, je ne publie que mes propres ouvrages, écrits seule ou éventuellement à quatre mains comme ce sera le cas pour l’un d’eux en cours de rédaction.
Sortir un livre est donc plus long puisque je dois l’écrire et l’illustrer.
Mais je me suis fixé un objectif que je me donne deux ans à atteindre: éditer dix titres dans un premier temps et quitter ainsi la catégorie des petites structures éditoriales, tout en publiant des ouvrages irréprochables.
Trois livres sont disponibles à la vente pour le moment, deux sont en cours d’écriture et d’autres sont prévus d’ici la fin de 2021, si tout va bien.
Il s’agira de livres pour enfants et d’autres pour adultes.
Ecriplume
L’autre visage d’Ecriplume… une plume à votre écoute
Journaliste et écrivain diplômée du Centre de Formation au journalisme et aux médias de Lausanne, je m’appelle Martine Péters – Guédot, et suis de nationalité franco-suisse.
J’ai travaillé durant toute ma carrière pour des journaux et magazines suisses (tels que, notamment, le quotidien 24 Heures, l’hebdomadaire Terre et Nature, et le magazine Générations, Le Guide des Enfants en Suisse et Le Guide des 50 ans et +) sous le nom de Martine Bernier.
J’ai également écrit et publié plusieurs ouvrages.
Et parce qu’écrire est ma passion, j’ai décidé d’ouvrir l’éventail de mes activités en ouvrant une petite maison d’édition ne proposant que des ouvrages écrits par mes soins.
Aujourd’hui installée en Franche-Comté, je m’adonne principalement à mon métier d’écrivain tout en continuant à rédiger des articles journalistiques.
Quel que soit votre lieu de résidence, vous pouvez faire appel à moi pour différents travaux rédactionnels, que vous soyez personne privée, municipalité, collectivité, association ou entreprise.
En effet, pour des raisons pratiques et aujourd’hui sanitaires, les séances de travail se déroulent sur Skype, y compris si vous résidez en dehors des frontières françaises.
Les travaux que je propose sont détaillés ici.
Dans le domaine de l’écriture, aucun projet n’est impossible ou saugrenu.
Un entretien suffit à définir vos besoins et vos envies pour ensuite leur permettre de prendre forme dans le cadre d’un accompagnement personnalisé.
N’hésitez pas à prendre contact !